mardi 11 décembre 2018

Vers le continent austral


Le tour du monde en 40 h

Je décolle du sol Parisien à 20h15, le temps est affreux au départ, 11h de vol direction Hong Kong, c’est un enchainement entre les repas, les films et les micro siestes, on atterrie à 15h30. Escale de 4h complétement décalqué, déjà.
Décollage à 19h direction Sydney une partie de l’équipe passe elle par Melbourne, on touche le tarmac à 7h30 nouvelle escale de 3h, pas trop le temps de trainer, on change de compagnie et de terminal, donc double passage de la douane australienne bien plus attentive que les autres, heureusement personne du groupe ne doit déballer toutes les affaires.
Décollage à 10h45 direction la Tasmanie, le dernier vol, ça commence à être long j’ai hâte d’arriver. Arrivé à 12h30 on récupère tout le barda direction l’Astrolabe
Arrivé à bord 37h et 48m après avoir quitté Lyon, le plus long voyage que j’ai fait jusque ici, premier passage de l’équateur, reste maintenant la traversé jusqu’à DDU. Le départ est retardé de 12h, une dépression passe au large de Hobart, pour éviter de se faire secouer dès la sortie de Storm Bay.

Hong-Kong de nuit

L'Astrolabe à quai dans le port de Hobart


Cap 180°

Embarqué sur l’Astrolabe, quatrième du nom, nous quittons le port de Hobart mardi 04 à 8h le temps est beau la mer très calme dans Storm bay, on procède à l’exercice d’évacuation. Les montagnes de Tasmanie passe de proue à poupe et la mer grossi rapidement une fois l’abri des terres dépassé, l’étrave s’oriente plein Sud, plus aucun obstacle jusqu’au pack.
 La vie à bord est un peu monotone, les sorties limités par la mer formée, nous n’avons pas grand-chose à faire, jeu de cartes, films et repos ; tous les organismes sont mis à l’épreuve à différents degrés par le roulis du bateau, je paye mon tribu dès le premier après-midi. Nous ne croisons aucun autre bâtiment dans ces eaux loin de toute route maritime.
Nous rencontrons beaucoup de vie en revanche une fois la zone de convergence passée, la rencontre entre les eaux chaudes du pacifique Sud et froides de l’océan austral antarctique est très favorables pour un certain nombre d’espèces. Je reste pantois devant les albatros, la facilité avec laquelle ils évoluent au ras des vagues ou dans les remous d’air crées par le bateau sans battre des ailes. La mer est magnifique sous ces latitudes, dès que le soleil sort elle passe d’un gris métallique à un bleu azur.

Un pétrel par 55° Sud

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