Le tour du monde en 40 h
Je décolle du sol Parisien à 20h15, le temps est affreux au
départ, 11h de vol direction Hong Kong, c’est un enchainement entre les repas,
les films et les micro siestes, on atterrie à 15h30. Escale de 4h complétement décalqué,
déjà.
Décollage à 19h direction Sydney une partie de l’équipe
passe elle par Melbourne, on touche le tarmac à 7h30 nouvelle escale de 3h, pas
trop le temps de trainer, on change de compagnie et de terminal, donc double
passage de la douane australienne bien plus attentive que les autres,
heureusement personne du groupe ne doit déballer toutes les affaires.
Décollage à 10h45 direction la Tasmanie, le dernier vol, ça
commence à être long j’ai hâte d’arriver. Arrivé à 12h30 on récupère tout le
barda direction l’Astrolabe
Arrivé à bord 37h et 48m après avoir quitté Lyon, le plus
long voyage que j’ai fait jusque ici, premier passage de l’équateur, reste
maintenant la traversé jusqu’à DDU. Le départ est retardé de 12h, une
dépression passe au large de Hobart, pour éviter de se faire secouer dès la
sortie de Storm Bay.
Hong-Kong de nuit |
L'Astrolabe à quai dans le port de Hobart |
Cap 180°
Embarqué sur l’Astrolabe, quatrième du nom, nous quittons le
port de Hobart mardi 04 à 8h le temps est beau la mer très calme dans Storm
bay, on procède à l’exercice d’évacuation. Les montagnes de Tasmanie passe de
proue à poupe et la mer grossi rapidement une fois l’abri des terres dépassé,
l’étrave s’oriente plein Sud, plus aucun obstacle jusqu’au pack.
La vie à bord est un
peu monotone, les sorties limités par la mer formée, nous n’avons pas
grand-chose à faire, jeu de cartes, films et repos ; tous les organismes
sont mis à l’épreuve à différents degrés par le roulis du bateau, je paye mon tribu
dès le premier après-midi. Nous ne croisons aucun autre bâtiment dans ces eaux
loin de toute route maritime.
Nous rencontrons beaucoup de vie en revanche une fois la
zone de convergence passée, la rencontre entre les eaux chaudes du pacifique
Sud et froides de l’océan austral antarctique est très favorables pour un
certain nombre d’espèces. Je reste pantois devant les albatros, la facilité
avec laquelle ils évoluent au ras des vagues ou dans les remous d’air crées par
le bateau sans battre des ailes. La mer est magnifique sous ces latitudes, dès
que le soleil sort elle passe d’un gris métallique à un bleu azur.
Un pétrel par 55° Sud |
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